L’astronome dur à cuire
Parution 14 septembre 2016 — Un doctorant québécois à Harvard vit des coïncidences remarquables reliées à un amour perdu du début de ses études universitaires. L’astronome dur à cuire est aussi un roman sur la mémoire, les histoires qu’on se raconte, une théorie originale de Jésus, La cène de Léonard de Vinci, le film noir et une escapade sur les routes d’Amérique.
LE RÉSUMÉ
Le roman nous entraine dans un road trip que font deux amis, Jonathan et Moira. L’histoire vit dans cet espace où les gens se rencontrent, créent des liens, puis se dispersent ; elle se déroule souvent au rythme de la conversation, parfois lente, parfois drôle, explorant le labyrinthe de la mémoire. Les différents fils se rejoignent de façon étonnante quand Jonathan et Moira croisent la mort sur leur route et essaient de séparer leurs histoires et leur paranoïa de la réalité. À sa manière, fort originale, Jonathan Ruel réinvente le roman de route. Héritier de Kerouac et de Faulkner, il nous précipite dans un univers aussi réaliste que, justement, déroutant… Et sans compter ce personnage de Marie-Hélène – figure emblématique de l’œuvre de Sylvain Lelièvre – qui, quarante ans après la création de la chanson, revient hanter Jonathan avec l’inoubliable mélodie…
L’EXTRAIT
Notre road trip imminent à travers les États-Unis me donnait l’image mentale spontanée d’une grosse décapotable rouge coupant le désert comme une flèche. Je savais bien que la réalité serait différente, si ce n’est que nous partions du Massachusetts sous la pluie et n’allions pas plus loin que Chicago, mais j’ai quand même été un peu déçu quand je suis arrivé dans le stationnement et que j’ai vu la petite auto de location grise. L’étiquette sur le porte-clés disait argent, mais l’auto n’était vraiment que grise.
Moira s’est avancée du mur où elle m’attendait.
« S’il vous plaît, monsieur Bowman, j’ai besoin de votre aide. »
J’ai déposé mes bagages derrière l’auto. Elle s’est arrêtée près de moi et a posé la main sur mon avant-bras. Elle était habillée tout en noir et portait un béret noir et des lunettes fumées.
J’ai joué le jeu.
« Que puis-je faire pour vous ? Vous êtes mademoiselle… ?
— Madame Parker. Tu peux m’appeler Sarah. »
L’AUTEURNé en 1983, il grandit dans la ferme familiale à Saint-Charles-de-Bellechasse. Bachelier en mathématiques et en physique de l’Université de Montréal, il obtient, en 2013, un doctorat en physique de la célèbre Université Harvard. Il habite maintenant à Montréal et enseigne la physique au cégep. L’astronome dur à cuire, son tout premier roman, devrait paraître en version anglaise, sous le titre Hardboiled Astronomer and the Secret Gospel of James.
Communiqué de presse
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