Les mots qu’il me reste
Parution janvier 2017 — Violette Pesheens a de la difficulté à s’adapter à sa nouvelle vie au pensionnat. Sa grand-mère lui manque et de sérieux affrontements éclatent entre des filles cries. De plus, tout le monde la dévisage dans cette école de blancs, et tout ce qu’elle a apporté lui a été confisqué, y compris son nom : elle n’est plus qu’un numéro.
Mais le pire c’est la peur qui la tient. La peur d’oublier tout ce qu’elle a toujours chéri; l’anishnabe, sa langue, le nom des personnes qu’elle connaissait et ses coutumes. Bref, la peur d’oublier qui elle est. Son journal est le seul endroit où elle peut exprimer ses véritables inquiétudes, ses déchirements et se souvenir du passé. Peut-être qu’écrire lui permettra de finalement voir la lumière au bout de ce tunnel infernal.
Basée sur son expérience dans un pensionnat, Ruby Slipperjack a créé une héroïne brave et touchante, Violette. Les jeunes lecteurs feront une incursion importante dans ce sombre chapitre de l’histoire de notre nation.
Slipperjack nous dresse un portrait de la vie traditionnelle et non- traditionnelle en y ajoutant des faits historiques et des éléments culturels, le tout formant une histoire de passage à l’âge adulte. (Dog Tracks)
~ CM: Canadian Review of Materials
RUBY SLIPPERJACK est née à Whitewater Lake, en Ontario. Sa famille lui a appris l’histoire et l’artisanat traditionnels. Dans les années 1960, elle a fréquenté un pensionnat dans le nord de l’Ontario pendant presque un an, et plus tard, une école secondaire à Thunder Bay. Elle a écrit cinq romans pour jeunes adultes, dont Dog Tracks, Little Voice, Silent Words, Weesquachak et Honour the Sun. De plus, elle a contribué à deux récits sur les autochtones qui se retrouvent dans les recueils Cher Journal suivants : Le temps des réjouissances et Terre d’accueil, terre d’espoir. Ruby habite à Thunder Bay, en Ontario.