Pygmalion tatoué
Parution 9 mars 2016 — Voici l’étrange remake de la millénaire intrigue relatant les amours impossibles de Pygmalion, légendaire sculpteur grec et de Galatée, sa mystérieuse et envoutante créature, amenée à la vie par l’intense sentiment amoureux de son créateur. Qu’ils se prénomment ici Xavier et Klaude ne change rien au drame inévitable qui les attend au détour. Bernard Gilbert, Ovide, George Bernard Shaw ou My Fair Lady, la même histoire, toujours aussi captivante qu’énigmatique.
LE RÉSUMÉ
S’aiment-ils? Jouent-ils un jeu? Klaude Garceau, rebelle de basse-ville, s’invite dans la vie de Xavier du Moulin, rentier de l’industrie du luxe. Fantasme ? Semble bien que oui… Amour? Pas vraiment… Vengeance? Assurément… Cela dépend du point de vue où le lecteur se place: celui de Xavier, celui de Klaude ou celui de Fauvert, privé invité dans l’histoire qui s’arroge le droit de décider à quelle version le lecteur aura finalement droit. La relation entre Klaude et Xavier est belle, dure, tragique. Noire, concluerons-nous, malgré quelques moments glorieux et la promesse impossible de sentiments profonds. Roman cruel épicé de cynisme, qui picosse les travers d’une humanité dérangée, Pygmalion tatoué fait semblant de ne pas prendre au sérieux ce qui, finalement, doit mériter toute notre attention : le conflit humain d’origine sociale.
L’EXTRAIT
Vous êtes pas écœurés de mourir, bande de caves ! C’est assez !
À peine plus qu’une phrase, un cri de révolte… Cette insulte visait les biens nantis, ceux de la haute, que je détestais depuis que j’étais en âge de connaître ce sentiment. Alors que, graduellement, je prenais goût au confort et au luxe procurés par la fortune de Xavier, alors que je vivais une occasion, peut-être la seule qui se présenterait jamais dans ma vie, de m’arracher à ma ruelle, le texte de Péloquin m’avait remis d’un coup les yeux en face des trous. Dans les jours suivant cette révélation, j’ai dû me rendre à l’évidence: j’étais en train de me faire piéger, le monde nouveau que Xavier m’offrait sur un plateau d’or et d’argent me transformait pour le pire. La grande bourgeoisie me mettait le grappin dessus, m’assimilait.
L’AUTEUR Fier résident de l’ile d’Orléans, Bernard Gilbert est actif comme écrivain et gestionnaire culturel depuis près de quarante ans. Pygmalion tatoué est son troisième roman et son dixième livre. Après avoir travaillé dans les milieux du théâtre, de la musique, des événements internationaux et de l’opéra, il est revenu vers la littérature en 2013, à titre de directeur de la Maison de la littérature, à Québec, et du festival Québec en toutes lettres, et il est à l’emploi de l’Institut canadien de Québec.
Communiqué de presse
Couverture haute résolution
Photo de l’auteur
Éditions Druide
Collection Écarts
Auteur :
Bernard Gilbert
Lieu de naissance :
Québec
Lieu de résidence :
Île d’Orléans
Genre :
Roman
Pages :
280 pages
Prix :
22,95 $
Parution 9 mars 2016